« En cumul, sur les 8 premiers mois de 2019, l’activité d’abattage reste supérieure en volume de 0,8 % sur un an », note le ministère dans sa note d’Infos rapides diffusée le 27 septembre dernier. Elle dépasse de 1,1 % sa moyenne quinquennale de 2014 à 2018. « En juillet 2019, le creux saisonnier de la production porcine est moins marqué qu’en juillet 2018, +1,8 % en poids, ainsi qu’en comparaison de la moyenne quinquennale, +2,2 %. »
Les exportations ont redémarré en juillet
Du côté du commerce, les exportations de viande porcine sont reparties à la hausse en juillet, s’établissant 12 % au-dessus de juillet 2018 (+5 300 tec). Celles vers l’Union européenne ont progressé de 2,6 %, notamment vers les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni. Celles vers les pays tiers se sont envolées de 41 %. Les volumes « supplémentaires se dirigent essentiellement vers la Chine, soit +4 200 tec. En avril et mai, les ventes ont doublé vers ce pays, en juillet elles croissent de 131 %. »
En revanche, si de février 2019, les importations françaises ont chuté, les pays européens privilégiant le marché asiatique, elles se sont redressées en juillet : de 2,8 %, soit +1 400 tec. « Elles sont soutenues en provenance d’Allemagne (+18 %), en viande de porc et saucisserie. Le dynamisme des exportations vers la Chine est largement compensé par [cette hausse] depuis l’Allemagne, l’excédent commercial » se creuse atteignant son niveau le plus bas de l’année à –42,3 millions d’euros.