« Les perspectives sur les prochains mois sont plutôt mitigées, ajoute-t-il dans la vidéo diffusée le 9 août 2019. Le changement de gouvernement au Royaume-Uni renforce la probabilité d’un Brexit dur à la fin de 2019. » Ce qui pourrait perturber les exportations de l’Union européenne vers les îles britanniques. Heureusement, le « contexte de production [est] peu dynamique chez les principaux exportateurs mondiaux, ce qui limite les risques d’engorgement du marché ».

Une collecte globalement stable

C’est un « garde-fou contre une baisse importante du prix des produits laitiers industriels au cours des prochains mois, poursuit-il. Le prix du beurre est beaucoup moins en tension qu’en 2017 et 2018, tandis que celui de la poudre de lait écrémé se redresse. Sur le premier semestre de 2019, la collecte laitière est globalement stable dans l’Union européenne et aux États-Unis, tandis qu’elle recule de près de 1 % en Nouvelle-Zélande. »

Après son décrochage en début d’année, la collecte laitière française suit globalement depuis fin avril la même courbe que l’an dernier avec « deux décrochages récents qui correspondent aux deux épisodes de canicules, poursuit Benoît Rouyer. Selon l’enquête mensuelle de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel était au mois de mai 2019 de 327 €/1 000 l. Il se situe 20 € au-dessus de du niveau de l’année précédente. »

E.R.