Stands modernes, tracteurs au design actuel, les tractoristes chinois et coréens se fondent dans le paysage du Sima. Contrairement à leurs confrères turcs et indiens qui sont surtout présents pour se faire connaître auprès de la clientèle des pays d’Afrique et du sud de l’Europe, les Chinois et les Coréens partent à l’assaut du marché français et affichent leurs ambitions.
Des moiss-batt pour 2018
Le plus impressionnant est le Chinois Arbos, membre du groupe Foton-Lovol. Les récents rachats de MaterMacc et de Goldoni lui permettent de présenter une gamme complète de semoirs et de pulvérisateurs ainsi que des tracteurs de 100 à 260 ch. Ces derniers sont produits sur une nouvelle chaîne mise en place au sein de l’usine de tracteurs compacts Goldoni.
Dans un premier temps, Arbos commercialisera la série 5 avec des modèles de 100 à 130 ch motorisés par Kohler Tier 4 final. Viendront par la suite les séries 6 (140 à 200 ch) et 7 (220 à 260 ch), probablement équipées d’un bloc Tier 5. Mais Arbos, qui est en phase de recrutement de concessionnaires dans l’Hexagone, ne compte pas s’arrêter là.
« Nous sommes en phase de développement d’une moissonneuse-batteuse, explique Alessandro Zambelli, directeur marketing d’Arbos. Nous allons nous baser sur la technologie employée sur les machines Arbos dans les années quatre-vingt, toujours appréciées sur le marché italien de l’occasion. Nous devrions avoir un produit à présenter en 2018 ».
Capitaliser sur le Made in France
De son côté, Yto axe sa communication sur la construction française de ses tracteurs. En effet, le groupe chinois a repris l’usine de transmission de Saint-Dizier et prévoit d’y monter des tracteurs de moyenne puissance ainsi que d’y produire les transmissions adaptées.
Les Coréens commencent à peser
De leur côté, les tractoristes du pays du matin calme musclent aussi les catalogues. Kioti, qui est de plus en plus présent sur le marché français, présente des tracteurs conformes aux nouvelles normes antipollution. Selon les concurrents, Kioti est de plus en plus présent sur les affaires dans le créneau de puissance de 60 à 90 ch. Chez Tym, la tendance est au développement de tracteurs dans le cœur de gamme du marché français, autour de 130 ch.