Les exportations de chêne brut ont progressé de 35 % en janvier 2018 par rapport à janvier 2017, une « hausse effrénée » que dénonce la FNB dans un communiqué le 28 février. « Les scieries françaises manquent cruellement de matière première », ne fonctionnant qu’à 60 % de leurs capacités. Des chiffres qui les confortent dans leur volonté de relocaliser la transformation des grumes en France, comme demandé le 6 février en conférence de presse.

Des mesures techniques d’urgence

En décembre dernier, plusieurs députés avaient envoyé une lettre au Premier ministre, pour lui proposer de limiter les exportations des grumes. En l’absence de réponse de la part des autorités, la filière française de la transformation, « au bord de la faillite, se sent abandonnée ». Elle demande la mise en place de mesures techniques d’urgence pour limiter les fraudes à l’exportation de grumes de chêne, rééquilibrer l’approvisionnement des scieries françaises et favoriser le marché national à l’exportation des produits transformés à base de bois made in France.

H.P.