L’attrait pour les produits locaux grandit depuis plusieurs années, et davantage encore depuis la crise sanitaire. Bonne nouvelle : les exploitations qui vendent en circuits courts ont une plus grande résilience face aux aléas du marché. Elles parviennent, en effet, à stabiliser leurs revenus en diversifiant leurs débouchés et en limitant la volatilité des prix, relève une étude du ministère de l’Agriculture de janvier 2021. Néanmoins, ce mode de vente n’améliore pas forcément les revenus. Selon le réseau d’information comptable agricole (Rica), en 2018, les exploitations qui commercialisaient au moins 75 % de leur production en direct avaient un taux de marge (EBE/produit) de 35 %, contre 34 % pour les autres exploitations. La différence n’est pas significative… R.B.