Même si la hausse des températures était limitée à 2°C, comme le préconise l’Accord de Paris sur le climat, entre 24 % et 32 % de la surface terrestre deviendrait plus sèche, selon une étude publiée lundi dans la revue Nature Climate Change.
Toutes les catégories climatiques sont concernées, des zones humides aux zones hyperarides. Quand les terres deviennent plus sèches, la dégradation des sols et la désertification s’accélèrent, tout comme la perte de biodiversité, notamment plantes et arbres indispensables pour absorber le CO2. L’aridification attise également sécheresses et incendies.
Aridification importante évitée
Si l’objectif de 1,5°C était atteint, seulement 8 à 10 % des terres deviendraient plus sèches, a précisé l’un des auteurs de l’étude, Su-Jong Jeong, de l’université de science et de technologie de Shenzhen, en Chine.
Dans ce cas, des parties du sud de l’Europe, du sud de l’Afrique, de l’Amérique centrale, de la côte australienne et de l’Asie du Sud-Est (zones qui accueillent plus de 20 % de la population mondiale aujourd’hui) « éviteraient une aridification importante ».