L’ensemble des aliments bovins augmentent de 3,9 %, tirés par la demande en aliments « autres bovins » (+8,1 %).

Les aliments porcins baissent de 2 %, les porcs engrais restant la catégorie impactant le plus cette baisse (-3,2 %) avec 275 100 tonnes fabriquées.

En volailles, on observe des baisses d’activité en dindes (-7,1 %) et en palmipèdes (-8,9 %), compte tenu du contexte de crise actuelle. Les lapins quant à eux accentuent leur chute (- 6,4 %).

Les mash (+14,2 %), les ovins-caprins (+9,6 %), ainsi que les équins (+7,3 %), maintiennent leur progression.

Sur le 1er trimestre de 2017, la production globale est aussi sur une tendance positive, avec une progression de 0,6 %, « du fait principalement des hausses observées en bovins (+3,4 %) et du maintien en dessous de l’équilibre en volailles (-0,3 %). Les porcins quant à eux baissent de 3,5 %. »

Recul sur les 9 premiers mois de la campagne

Sur les 9 premiers mois de la campagne 2016-2017 en revanche, la production totale d’aliments composés est en recul de 2,2 %. « En ruminants, la baisse des aliments bovins (-3,2 %) est partiellement compensée par les hausses en ovins (+7,8 %) et caprins (+6,5 %), mais également du mash (+7,6 %), souligne le Snia et Coop de France nutrition animale.

La baisse des aliments porcs se chiffre désormais à -4,7 %. Avec -1,9 % les aliments volailles sont globalement moins affectés, les aliments poulets (stables) et pondeuses (-0,3 %) limitant les baisses en dindes (-1,0 %) et bien sûr des palmipèdes (-9,2 %). Les aliments lapins restent toujours en retrait de 5,5 % avec 240 100 tonnes fabriquées. »

Télécharger la note de conjoncture du Snia et de Coop de France nutrition animale.