Dans un communiqué du 17 février 2017, le nouveau président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), Claude Cochonneau, a répondu au rapport publié le 8 février par la Cour des comptes, et justifie la politique et les actions menées dans le réseau.

Au sujet des fusions pour limiter les coûts de fonctionnement, l’APCA estime avoir déjà « engagé des démarches pour optimiser et rationaliser leurs moyens au bénéfice de l’accompagnement des agriculteurs ».

Concernant les charges de personnel, « la Cour des comptes devrait relativiser ses propos en tenant compte du fait que l’État a demandé aux chambres, il y a quelques années, de reprendre les activités et les personnels des Adasea sans pour autant leur affecter les moyens équivalents », précise Claude Cochonneau. Au sujet de la revalorisation automatique annuelle de +1,7 % de la masse indiciaire de base, c’est « un accord qui ne peut être revu qu’avec l’accord des syndicats de salariés ».

Au sujet de son organisation, le président de l’APCA se montre pragmatique : « Dans certains cas, il pourrait y avoir des suppressions d’antennes locales et des ouvertures dans d’autres cas, mais toujours dans l’objectif de maintenir une structuration territoriale optimale. »

Sophie Bergot