« Nous allons réclamer le droit à récupérer nos terres : c’est notre droit si, au bout de cinq ans, aucuns travaux n’ont été engagés », a déclaré Dominique Fresneau, coprésident de l’Acipa.

Deux courriers vont être envoyés lundi à l’État et AGO-Vinci, porteurs du projet d’aéroport. « Près d’une trentaine de dossiers ont été préparés et concerne une centaine de personnes », a précisé M. Fresneau. « Si nous n’obtenons pas de réponse sous un mois, on ira au tribunal de grande instance de Saint-Nazaire », a-t-il ajouté.

Ce recours vient s’ajouter à d’autres procédures engagées contre le projet d’aéroport, dont un devant le tribunal administratif de Nantes contre l’arrêté autorisant la destruction du campagnol amphibie (espèce protégée), et un autre devant le Conseil d’État contre les arrêtés « loi sur l’eau » et « espèces protégées ».

Vieux de cinquante ans, le projet d’aéroport du Grand Ouest, soutenu par les collectivités locales et cher à l’ancien Premier ministre et ex-maire (PS) de Nantes Jean-Marc Ayrault, a été déclaré d’utilité publique en 2008. Son ouverture, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes, était initialement prévue en 2017.

AFP