« Prêt à s’adapter mais à condition de rester compétitif » pourrait être le mot d’ordre retenu durant ce congrès de Coop de France. Changement climatique, bien-être animal, réduction des produits phytosanitaires… faisaient partie des défis ciblés. Michel Prugue, président de Coop de France, l’assure : les coopératives ont déjà commencé à s’adapter. « De la production à la conception des produits, nos coopératives explorent tous les outils pour une croissance plus durable, plus verte. »

Les coopératives ne veulent pas pour autant se précipiter. Elles ont « besoin de temps et de financement », selon Olivier de Bohan, le vice-président de Coop de France. En ce sens, il ne croit pas au plan d’investissements de 5 milliards d’euros. Fin du suspens à la fin de février. Le volet agricole du grand plan d’investissement voulu par le gouvernement sera présenté lors du Salon international de l’agriculture de 2018.

En attendant la loi

Pour les accompagner, Coop de France invite les pouvoirs publics à s’engager sur « un cap clair et un calendrier soutenable ». « Avec les États-généraux de l’alimentation et les plans de filières, le gouvernement est en train d’établir cette feuille de route mais des questions demeurent. » Michel Prugue assure en ce sens qu’il restera « vigilant aux mesures législatives qui seront prises ».

Alexis Marcotte