« Les décharges sauvages génèrent des impacts environnementaux, sociaux et économiques importants, argumente le ministère dans le communiqué diffusé ce 22 mai 2018. Ils portent atteinte à la propreté des espaces publics ou privés, parfois même à leur salubrité. Le coût de leur ramassage régulier est une charge lourde à supporter pour les collectivités. »

Trois priorités

C’est Brune Poirson, secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot, qui a détaillé les trois priorités de ce groupe de travail dont les conclusions seront rendues progressivement jusqu’en avril 2019 :

  • Réaliser une étude visant à établir un état des lieux de la problématique des déchets sauvages. Ce travail permettra de décrire la typologie des déchets sauvages, le profil des déposants/pollueurs, les pratiques mises en œuvre par les acteurs en charge de la gestion des déchets et les coûts supportés par les collectivités dans ce domaine ;
  • Élaborer des mesures visant à renforcer les outils de contrôle et de sanction mis en œuvre par les collectivités locales ;
  • Répertorier les bonnes pratiques de prévention de l’abandon de déchets et les outils destinés aux collectivités pour lutter contre les dépôts sauvages de déchets.