« Les MFR auront désormais la possibilité financière, administrative, et la visibilité juridique pour se développer comme jamais elle ne l’ont fait auparavant », affirme Antoine Fouché, directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, lors de l’assemblée générale des MFR, qui s’est tenue à Paris les 4 et 5 avril 2018.
Amplifier les réseaux de qualité qui s’investissent dans l’apprentissage »
Retardée à l’Assemblée nationale, la ministre l’a rejoint en tribune pour confirmer les retombées positives de la réforme de l’apprentissage en cours, pour les MFR. « Le dispositif est fait pour amplifier les réseaux de qualité qui s’investissent dans l’apprentissage », assure-t-elle.
Trois leviers pour cela :
- « La suppression de tous les freins administratifs au développement des CFA. » Les ouvertures ou développements ne seront plus soumis à autorisation administrative.
- « Le financement se fera au contrat », avec la garantie légale d’un montant connu à l’avance pour chaque contrat signé.
- Une meilleure information du grand public sur les taux d’insertion, de poursuite d’études, de réussite aux diplômes… « C’est là que les MFR ont une carte à jouer pour attirer davantage de jeunes et d’entreprises ! »
« Ce que vous faites est important ! »
Ce dernier point fait écho au commentaire livré un peu plus tôt par Louis Gallois, président de la Fédération des acteurs de la solidarité et grand témoin de cette assemblée générale, à l’adresse des maisons familiales : « Vous pratiquez la discrétion et la modestie, mais nous sommes dans un monde de communication. Je ne peux que vous inviter à vous faire connaître, car ce que vous faites est important ! »
Les annonces de la ministre ont été saluées par un tonnerre d’applaudissements. Aussi parce que les congressistes ont été rassurés sur un point qui les inquiétait particulièrement : le sort des dispositifs de préapprentissage (Dima), permettant aux plus jeunes de ne pas être « lâchés » en entreprise sans préparation. « Nous voulons développer ces formations et nous dégagerons des financements supplémentaires pour cela », annonce Antoine Foucher. Une nouvelle preuve que les MFR ont inspiré de larges pans de cette réforme.