le 1er juillet 2019, les achats d’engrais représentaient, en 2016, 10 % en moyenne des coûts de production des fermes européennes (de 2 % aux Pays-Bas à 21 % en Lituanie). Elle souligne également que la dépendance des engrais aux prix du gaz naturel (de 60 % à 80 %) augmente l’exposition des agriculteurs à la volatilité des prix mondiaux de l’énergie.

 

 

Les exploitations de grandes cultures ont les coûts d’engrais les plus élevés, pesant à hauteur de 19 % des coûts de production en moyenne entre 2006 et 2016, indique la Commission européenne. Sur la même période, le coût des engrais (7 500 € par ferme en moyenne en 2016), a augmenté de 4 % par an (+1,7 % par an pour les fermes laitières). Les autres fermes d’élevage en pâturage (principalement moutons et chèvres) ont, quant à elles, diminué leurs dépenses pour les engrais.

La piste de l’agriculture de précision

« L’utilisation d’engrais a fortement chuté au cours des années 1990-2000 en raison des réformes de la politique agricole commune. Cette diminution a commencé à se stabiliser », indique également la Commission européenne. « Ce nivellement est principalement dû à une légère augmentation de l’utilisation par les États membres ayant récemment adhéré à l’Union européenne (1). Il a contré la progression à la baisse des 15 autres États membres. » L’institution indique que l’agriculture de précision « offre des possibilités de réduction supplémentaires ».

(1) Bulgarie, Croatie, Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Slovénie.