De mars à juillet, un groupe de travail regroupant plus d’une centaine d’acteurs importants des réseaux de chaleur et de froid a œuvré pour qu’émergent des propositions au gouvernement. Le ministère en a retenu 25 actions concrètes pour aider au développement de ces projets de territoire.

 

Depuis quelques années, les réseaux de chaleur urbains sont alimentés majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération (56 % en 2018). L’exécutif souhaite que cette progression se poursuive et augmente le budget du fonds chaleur. Celui-ci était de presque 260 millions d’euros en 2018, il devrait être de 290 millions en 2019.

 

La dotation initiale de ce fonds sera de 350 millions d’euros en 2020. La chaleur cogénérée par les unités de méthanisation, la gestion des ressources forestières, le solaire thermique et la géothermie vont pouvoir en bénéficier.

Des aides au développement du réseau

Les 25 actions mises en avant par le ministère ne concernent pas directement les producteurs. À l’exception d’une éventuelle réappréciation à la hausse par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) du niveau d’aide par projet, en cas de nombre de projets trop faible, les aides sont fléchées sur le réseau.

 

Elles concernent la création de nouveau réseaux de chaleur urbains et le développement des existants. Ceci devrait aider le développement d’installations de valorisation des ressources forestières locales, de cogénération ou de l’énergie solaire thermique. À condition d’être à proximité des zones où ces réseaux seront développés.