Les syndicats des TPE et PME reviennent à la charge. La FNSEA, l’Unapl (professions libérales) et l’Udes (économie sociale et solidaire) demandent une nouvelle fois au futur chef de l’État de renforcer leur participation à l’ensemble des instances de dialogue.
Dans une lettre adressée le 10 février 2017 à l’ensemble des candidats, les trois organisations rappellent leur poids : elles « représentent près de 30 % de l’économie du pays et contribuent activement à l’emploi et la cohésion sociale dans les territoires ».
Si la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale leur a reconnu une représentativité multiprofessionnelle, elles déplorent en revanche leur mise à l’écart trop fréquente des projets sociaux gouvernementaux et des négociations nationales.
Des secteurs sous tension
Les trois organisations rappellent par ailleurs que leurs secteurs d’activité respectifs sont sous tension et que « certaines politiques sont parfois défavorables au développement économique des entreprises qu’elles représentent ».
C’est pourquoi la FNSEA, l’Unapl et l’Udes réclament une meilleure prise en compte de leurs entreprises dans les dispositifs de soutien à l’investissement et à la compétitivité.