Dans un communiqué de presse mis en ligne ce 10 février 2017, la Commission européenne a donné son feu vert à trois régimes d’aides françaises aux producteurs d’énergie solaire et hydroélectrique. « Ces régimes permettront à la France d’augmenter sa capacité solaire de quelque 2 600 mégawatts et sa capacité hydroélectrique d’environ 60 mégawatts », commente Bruxelles.
Deux régimes en faveur du photovoltaïque
Parmi ces régimes figure celui qui permettra aux exploitants d’installations solaires de 100 à 250 kilowatts et de plus de 250 kilowatts de bénéficier d’un tarif de rachat pendant vingt ans. « La France a sélectionné les bénéficiaires de ce régime dans le cadre d’appels d’offres organisés entre juillet 2011 et mars 2013 », précise la Commission, avec à la clé environ 1 100 mégawatts.
Bruxelles valide un autre régime en faveur de l’énergie solaire, mais qui concerne des installations de moins de 100 kilowatts placées sur les toits d’habitations ou de commerces. Ces « deux régimes sont dotés, ensemble, d’un budget prévisionnel de 439 millions d’euros par an (soit un total de 8,8 milliards d’euros sur vingt ans). »
« Ces initiatives françaises stimuleront une utilisation accrue des sources d’énergie renouvelables et procureront une sécurité juridique au secteur, tout en limitant autant que possible le recours au soutien de l’État, déclare Margrethe Vestager, commissaire chargée de la Concurrence. Il s’agit là d’un équilibre très important pour l’Europe dans la poursuite de ses objectifs environnementaux. »