Baptisé Agr’Air, un appel à projets sera prochainement lancé par le ministère de l’Environnement, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture. Il vise l’accompagnement technique et financier de projets pilotes « permettant de déployer les technologies et pratiques agricoles qui réduisent les émissions d’ammoniac (NH3) et/ou les émissions de particules liées au brûlage à l’air libre », explique le ministère de l’Environnement et l’Ademe dans un communiqué commun publié le 23 septembre 2016.

Les projets retenus auront la particularité d’être « collectifs, reproductibles, transférables et soutenables à terme ». Ils devront aussi faire état de retours d’expérience sur les modalités de contributions de l’agriculture à l’amélioration de la qualité de l’air.

L’agriculture pointée… parmi les autres

« Comme d’autres secteurs d’activité (domestiques, industriels, transports, etc.), l’agriculture est responsable de la présence de polluants dans l’atmosphère », soutient le ministère, qui parle en particulier d’ammoniac (NH3, précurseur de particules fines) et de particules primaires notamment via le brûlage à l’air libre de résidus agricoles (exemples : sarments de vigne, taille d’arbres).

Rosanne Aries