Le Livret A, placement préféré des Français, offre une rentabilité historiquement basse, fixée à 0,75 %. Les produits sûrs peinent à rémunérer. Les plus rentables sont aujourd’hui les plus risqués. Ils nécessitent une gestion sur le long terme et un suivi très régulier. Ils n’attirent pas les épargnants les plus prudents et ceux qui ont besoin de disposer facilement de leur pécule.
Les biens immobiliers non bâtis (foncier et forêt) et bâtis (pierre) font figure d’alternative, loin des aléas des placements financiers.
Le foncier agricole apporte une rentabilité, à condition qu’il soit soumis à un bail à long terme. Dans ce cas, le propriétaire touche un fermage légèrement supérieur et bénéficie d’avantages fiscaux importants au moment de la transmission de son patrimoine.
La forêt attire de plus en plus d’investisseurs, son prix n’ayant pas cessé d’augmenter depuis vingt-cinq ans. La gestion durable des espaces boisés permet aussi d’obtenir des coups de pouces fiscaux.
Enfin, l’investissement dans le bâti, neuf ou ancien, procure l’assurance d’un complément de revenus au moment de la retraite.
Des dispositifs existent pour acquérir un bien à moindre coût. Pour les bourses les moins importantes, il est possible d’investir dans la « pierre papier », via des sociétés de placements immobiliers (SCPI), dont le ticket d’entrée oscille entre une centaine et plusieurs milliers d’euros.
Bertille Quantinet