« De plus en plus d’exploitations se tournent vers l’irrigation. L’activité des entreprises du secteur le confirme. C’est peut être d’ailleurs le moment de le faire, car ce sera certainement plus difficile d‘obtenir des autorisations de pompage à l’avenir, sans parler de la spéculation sur le foncier entre les terres irriguées et celles qui ne le sont pas.
Reste qu’épandre de l’eau avec les solutions les plus utilisées en France, comme les enrouleurs ou les pivots, pose question sur le plan de la durabilité. Il va falloir trouver d’autres solutions techniques, y compris pour une meilleure acceptation sociétale. Ainsi, en Israël, les enjeux sont déjà là et les exploitants produisent des légumes, les exportent, avec des quantités d’eau bien inférieures aux nôtres, grâce à une irrigation de précision. »
Jean-Pierre Peral,conseillertechnique« légumes »,à la chambred’agriculturede la Somme