« Nous sommes plusieurs agriculteurs, certains en conventionnel et d'autres en agriculture biologique, à nous être regroupés pour réfléchir et trouver ensemble des solutions pour produire nous-mêmes notre protéine végétale, ne pas avoir à l’importer ou à l’acheter à des tarifs qui sont assez conséquents.
Le bénéfice global que l’on peut en retirer ? C’est la satisfaction d’être plus autonome, d’être moins dépendant de l’extérieur. Et d'être en phase avec ce que nous sommes capables de produire, ici, sur notre territoire. »
Trouver le bon mélange de plantes riches en protéines
« Pour l'alimentation de mon troupeau, j’étais sur un système classique d’ensilage de maïs et de ray grass-trèfle. Aujourd'hui, j'associe le maïs à un mélange de protéagineux que je cultive sur ma ferme. La chambre d‘agriculture nous a accompagnés pour définir ce mélange, à base de féveroles, de pois, de vesces et d'avoine, grâce à un suivi d'essais.
L'intérêt est aussi agronomique. Les protéines végétales captent l’azote de l'air et, de plus, leurs racines structurent le sol. On a ainsi une terre beaucoup plus aérée, alors que le ray grass que je plantais avant a un tissu racinaire très compact qui est moins intéressant pour la vie du sol. »