Une hausse de la demande est perceptible pour les chênes de qualité. Ainsi, ceux destinés aux tonnelleries, à l’ébénisterie et aux placages peuvent se payer 300 à 400 euros le mètre cube sur pied, avec une vive concurrence entre soumissionnaires sur les lots les plus convoités, orientant les prix à la hausse. À la vente domaniale de Beaune du 13 septembre, elle fut de 15 %, ce qui donna le signal des hausses lors des ventes privées ou publiques qui suivirent. Pour les autres essences feuillues, les bois de belle qualité sont également recherchés.
Le hêtre, au bois présumé blanc, s’est vendu 40 à 50 €/m3, les gros châtaigniers sains (présumés sans « roulures »), 50-100 €/m3, et le frêne de qualité tranchage, 75-100 €/m3.
Les résineux pénalisés par la crise du bâtiment
Les résineux ont subi les contrecoups du ralentissement des mises en chantier de construction. Une hausse des demandes de permis de construire donnent quelques espoirs aux professionnels du bâtiment et… aux forestiers ! L’épicéa est l’essence la plus utilisée par les charpentiers et les constructeurs d’ouvrages en bois. Les sapins, épicéas, mélèzes, douglas se sont négociés sur pied de 40 à 80 €/m3, les gros bois n’apportant désormais aucune plus-value. Les ventes de pins maritimes ont été soutenues, en revanche les pins sylvestres ont été boudés.