« Depuis 2012, nous avons observé l’émergence de myiases à Wohlfahrtia magnifica dans les élevages ovins du sud de la Vienne et du nord de la Charente. Celles-ci se caractérisent par le développement d’asticots, principalement localisés au niveau de la vulve et de l’espace entre les onglons. Une enquête épidémiologique a montré que le pourcentage d’animaux malades variait de 3 à 15 % selon les élevages et que la mortalité reste faible.

Néanmoins, les éleveurs concernés rencontrent beaucoup de difficultés pour débarrasser leurs brebis de ces asticots. Il existe des solutions qui tuent les larves, mais elles ne tombent pas systématiquement et il faut les retirer avec une pince à épiler. En prévention, le manque de rémanence des produits disponibles implique une application fréquente. Bref, il existe des solutions de lutte, même si elles sont pour le moment imparfaites, mais des essais sont en cours pour les améliorer. »