« Nous demandons l’application de la réglementation à tous les OGM, l’interdiction des brevets sur le vivant, et l’abandon des manipulations génétiques par les multinationales, informe la Confédération paysanne dans un communiqué de presse du 14 novembre 2016. Ce n’est qu’à cette condition qu’on assurera une alimentation de qualité pour tous et le respect du travail des paysannes et paysans, gardiens de la biodiversité. »
« Tant que ces semences NBT (1) ou brevetées ne seront pas clairement étiquetées, nous continuerons nos actions contre Vilmorin/Limagrain », prévient la Confédération paysanne.
Elle s’est en effet mobilisée dans plusieurs départements ce weekend pour une action dans les points de vente distribuant les semences de Vilmorin/Limagrain. « Nous avons étiqueté les graines de cette marque dans les jardineries “OGM Cachés” ou “semences brevetées = interdit de ressemer” », explique le syndicat, pour qui cette entreprise française trompe les jardiniers et les paysans en vendant des semences qui doivent être considérées comme des OGM.
Elle rappelle que la mobilisation paysanne et citoyenne a permis que les OGM de première génération soient réglementés, voire interdits dans de nombreux pays. « Mais les industriels semenciers ne pouvaient pas en rester là, estime la Confédération paysanne. Ils ont donc poursuivi leurs recherches et trouvé des méthodes de manipulation génétique pouvant passer entre les mailles du filet. Ces NBT (pour New Breeding Technologies) correspondent pourtant clairement à la définition des OGM dans la réglementation européenne. »
(1) New Breeding Technologies.