«l’agroécologie, ça marche, et ça ira très loin ! » Le ministre de l’Agriculture n’en démord pas. Tout en se félicitant d’avoir déjà dépassé 400 GIEE et 200 000 ha en agroécologie, il espère embarquer encore un maximum d’agriculteurs, à l’image de ceux venus témoigner lors d’un colloque à Paris, le 15 décembre. Après une vraie remise en question et des heures de formation, leur bilan est positif. Pour les résultats mesurables : moins de phytos, moins d’antibio, moins d’engrais – et leur corollaire : moins de frais. Pour le non-mesurable : davantage de « liberté » et de plaisir au travail. Mais la réussite de l’agroécologie nécessite que tous les partenaires (scientifiques, économiques, techniques) se mettent au service du projet des agriculteurs, ont-ils insisté. Car l’objectif, rappelé par Stéphane Le Foll, est bien de « valoriser ce que font les agriculteurs ».
Afin de renforcer la dynamique en 2017, le ministère a annoncé une nouvelle panoplie d’indicateurs sur la santé des sols, un outil de diagnostic agroécologique amélioré, une nouvelle MAEC consacrée aux sols et un centre de référence sur le bien-être animal.