«Je me suis installé à 30 ans, en individuel, le 5 janvier 2016. J’ai repris l’exploitation de mon père : 140 ha de grandes cultures - blé, orge, betterave, féverole - et je m’apprête à introduire du lin. Mon parcours à l’installation a débuté en juin 2015. Et c’est une fois mon Plan d’entreprise (PE) bien défini que j’ai pris rendez-vous avec les banques en vue de contracter un prêt. En réalité, au moment de l’installation, on souscrit plusieurs prêts (pour le bâtiment, le foncier, le matériel, la reprise de l’exploitation, les stocks, la trésorerie, etc.), à des durées et des taux différents. Globalement, la durée de ceux que j’ai contractés s’étale de 8 à 18 ans et leurs taux sont en moyenne de 1,4 %. Au départ, j’ai voulu bénéficier des taux bonifiés jeunes agriculteurs mais j’ai vite compris que c’était totalement vain. 2,5 % en zone de plaine, ça ne correspond plus à rien. Bref, je suis passé à côté d’une aide parce que le système n’est plus du tout adapté. »
Témoin : « Je suis passé à côté d’une aide »
Samuel Vandaele, nouvel installé à Rozay-en-Brie (77)