Sur la période, le chiffre d’affaires accuse de la coopérative landaise, accuse également un net repli : de 7,6 % sur un an à 1,46 milliard d’euros, ont précisé les dirigeants du groupe lors de son assemblée générale à Saint-Pierre-du-Mont (Landes). « Le choc est rude et l’influenza aviaire pèse très lourd sur nos comptes, mais notre modèle est solide avec des capacités de résistance et de résilience fortes », a expliqué Michel Prugue, son président.
« Tous les échelons ont trinqué »
De la génétique à l’abattoir en passant par la production et les transports, « tous les échelons ont trinqué », selon Thierry Zurcher, le directeur général du groupe. Le vide sanitaire imposé aux quelque 370 producteurs de la coopérative a fait chuter de 17 % la production de canards, à 1,433 million de têtes. Le pôle Volailles a en revanche bien résisté grâce à une très légère augmentation (+ 0,4 %) des volumes de production de poulets, avec 10,9 millions de têtes, dont près de 80 % élevés en liberté.
Les difficultés de son partenaire espagnol Abengoa, premier producteur d’éthanol-carburant en Europe, ont également pesé sur les résultats du groupe coopératif landais qui a dû procéder à une provision exceptionnelle de 3 millions d’euros. En revanche, le groupe met en avant la bonne santé du pôle gastronomie et l’important potentiel de développement de la filière jambon sur les marchés américain et chinois. La marque Comtesse du Barry poursuit aussi son développement avec l’objectif de passer de 50 à 120 points de vente d’ici à 5 ans en France et à l’étranger.