Dans un communiqué de presse diffusé le 14 octobre 2016, le Collectif pour l’emploi s’en prend à l’État et demande « à l’ensemble des forces vives du territoire de s’unir et de montrer leur solidarité. Nous ne laisserons pas des lampistes payer pour une gabegie gouvernementale ! »

 

Cet appel fait suite à la décision rendue par la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) le 14 octobre 2016 en faveur de l’État à l’encontre de personnes, poursuivies dans le cadre de la destruction en août 2013 d’un portique écotaxe à Guiclan (Finistère).

« Une décision disproportionnée »

Le Collectif considère comme « un nouveau coup de poignard porté aux besogneux ! [et juge que] la condamnation […] à verser 500 000 € à l’État pour la reconstruction, d’après une source judiciaire, du portique écotaxe de Guiclan est une décision scandaleuse et complètement disproportionnée. »

 

Le collectif rappelle que « plus de 700 personnes (paysans, salariés, transporteurs, artisans, commerçants et chefs d’entreprise) étaient rassemblées le 2 août 2013, devant ce portique écotaxe, symbole du racket fiscal ! »

« Les problèmes ne sont toujours pas résolus »

Pour le Collectif pour l’emploi, « c’est l’incompréhension ! Trois ans après, les problèmes ne sont toujours pas résolus. Cette décision n’est pas à même d’apaiser les esprits et risque de réactiver le mécontentement en Bretagne. Alors que la campagne présidentielle a démarré, l’État n’a-t-il pas d’autres priorités ? »