« C’est la première fois qu’une marque met sur le marché des animaux garantis sanitairement. Cette démarche a comme objectifs de réduire l’utilisation d’antibiotiques et d’améliorer la productivité grâce à des animaux vaccinés à la naissance, a expliqué le président d’Elvea France. La plus-value est estimée à 30-40 € par animal, au bénéfice du naisseur et supportée par l’engraisseur. Cette prime sera indiquée en pied de facture. »

« Deux protocoles sont proposés, complète Virginie Motta, coordinatrice de la démarche et directrice d’Elvea Rhône-Alpes. Le protocole complet consiste en une couverture vaccinale dès la naissance contre le RS, le PI3 et la pasteurella hémolytique (injection à deux semaines + un rappel couvrant l’animal pendant six mois) et un éventuel deuxième rappel 15 jours avant la vente. Le protocole simplifié consiste à vacciner pour la vente (primo-injection un mois avant et rappel 15 jours avant). Tous les broutards seront contrôlés. Ils seront également déparasités (strongles, poux et gale).

La démarche cible dans un premier temps le marché français. Elvea fera en sorte de convaincre les engraisseurs italiens dans un second temps.

Par ailleurs, le président d’Elvea France a expliqué que la signature d’un protocole d’accord avec la distribution sur le cœur de gamme, qui devait avoir lieu à l’occasion du salon, était repoussée, « car il reste encore quelques petits points de calage à faire ».

E.C.