Face à ces difficultés, Michel Prugue, président de Coop de France, a insisté sur la nécessité « d’identifier les marchés pour lesquels les agriculteurs veulent produire, et avec quels partenaires y aller », qu’il s’agisse de marchés mondial, national ou local.
Faire preuve d’imagination
Pour cela, et face aux fluctuations des marchés mondiaux et aux aléas climatiques et sanitaires, il estime indispensable de faire preuve d’imagination dans les outils de gestion des risques. À ce sujet, la prochaine échéance sera la Pac 2020. Et les pouvoirs publics doivent apporter leur appui dans la réflexion autour de ces nouveaux outils, « pour soutenir ou orienter le secteur agricole ».
Les coopératives ont leur rôle à jouer dans la redistribution aux producteurs de la valeur créée sur ces différents marchés car « dans le modèle coopératif, le producteur n’est pas une variable d’ajustement », estime-t-il. Mais pour cela, « il faut être compétitif, il faut redonner de la compétitivité à nos entreprises ».