« Pour passer, nous ne disposons plus que de 3,50 m alors qu’il en faudrait 4 m, déplorent François Dury Maillot et son fils Cédric, qui ont du mal à accéder à la vingtaine d’hectares qu’ils exploitent dans ce secteur. Qui plus est, une bordure en béton à angle droit a été construite pour séparer l’axe routier de la piste cyclable. Les pneus des tracteurs s’y abîment. C’est le troisième axe routier sur la commune qu’on nous interdit. Pour passer certains giratoires, il faut empiéter sur les îlots. Tous les ans, l’étau se resserre. Le développement des activités de loisirs ne doit pas se faire au détriment du monde du travail. »

Pour l’instant, les nombreux courriers envoyés à la préfecture et les contacts avec la Communauté d’agglomération de Beaune n’y ont rien changé.

Soutien de la FDSEA

Le président de la FDSEA de la Côte-d’Or, qui soutient l’action de la famille Dury Millot, regrette le manque de concertation locale. « À Dijon quand la rocade extérieure a été prolongée au nord de la ville, une “lino”, liaison intercommunale nord-ouest a été aménagée, pour assurer la circulation des engins agricoles », explique-t-il.

La famille Dury Millot demande que la bordure en béton soit remplacée par un enrobé franchissable par les machines agricoles.

Anne Bréhier