Faisant suite à la parution d’un avis scientifique sur les risques pour la santé publique, animale et pour l’environnement de la présence de nickel dans les aliments, la Commission européenne publie une recommandation, le 29 juin 2016 au Journal officiel.
Toute incidence négative du nickel sur les bovins, porcins, lapins, canards, poissons, chiens, poulets, chevaux, ovins, caprins et chats via l’alimentation serait peu probable. En revanche, l’évaluation des risques pour la santé humaine découlant de la présence de nickel dans les denrées alimentaires d’origine animale a conclu que, pour la moyenne de la population, les niveaux actuels de l’exposition chronique au nickel pourraient être préoccupants dans la population jeune. Les personnes sensibilisées au nickel seraient également susceptibles de développer des réactions cutanées sous forme de poussées d’eczéma lorsqu’elles consomment des denrées alimentaires d’origine animale.
La Commission souhaite donc que la contribution des denrées alimentaires d’origine animale à l’exposition alimentaire de l’homme au nickel ne soit pas sous-estimée. Elle recommande aux États membres de surveiller la présence de nickel dans les aliments pour animaux, de suivre une procédure d’échantillonnage et de veiller à ce que les résultats des analyses soient communiqués à l’European Food Safety Authority (Efsa).