Sur l’injonction de Bruxelles, les zones défavorisées sont en cours de redéfinition. Le nouveau zonage de l’ICHN, qui entrera en vigueur en 2018, se découpe en trois parties : les zones de montagne dont les lignes ne bougent pas ; les « zones soumises à contraintes naturelles » (ZSCN) appréciées selon huit critères biophysiques européens ; et les « zones soumises à contraintes spécifiques » (ZSCS) délimitées selon des critères nationaux. La France a peu de marges de manœuvre sur les ZSCN. Leurs limites, aujourd’hui arrêtées, excluent de nombreux bénéficiaires actuels de l’ICHN. Le ministère et la profession planchent désormais sur les critères qui permettront d’en réintégrer le plus grand nombre au sein des ZSCS. Si la priorité affichée est l’élevage herbager extensif, d’autres critères sont à l’étude, tels que le morcellement du parcellaire et le rôle de l’élevage dans la prévention des incendies et le maintien des zones humides. Il reste un an pour les finaliser.