La majorité des veaux se négocient en dessous de 100 € sur les marchés ou en direct chez les intégrateurs. Les gros prim’holsteins destinés à l’exportation se valorisent de 120 à 130 € en zone indemne (ZI), mais ne dépasse pas 110 € en zone réglementée (ZR). Les sujets standards destinés à l’engraissement se placent entre 50 et 90 €. Les petits sujets peinent à se placer.

 

La tendance est au maintien des prix en normands, abondances et montbéliards. Les montbéliards standards se vendent de 120 à 160 €, et les meilleurs restent valorisés entre 170 et 210 €.

 

En croisés laitiers (taupe, gris ou blanc bleu), les échanges demeurent sélectifs. Les tarifs sont stables. Les blancs-bleus viandés de bonne conformation voient leurs cours se maintenir.

 

S’agissant des races à viande, l’offre saisonnière tend à s’amoindrir, alors que la demande reste assez soutenue. Les sorties sont prévues pour la fin des vacances de février en veaux de lait, ou pour Pâques pour ceux engraissés à la poudre. Les tarifs sont stables en croisés ordinaires, entre 200 et 300 €. Les femelles affichent 50 € de moins. Les jolis charolais ou limousins s’échangent entre 350 et 400 €, les plus lourds entre 400 et 450 €, et ceux de conformation supérieure autour de 500 €.