Vers 17h30, la tonne de blé gagnait 75 centimes sur l’échéance de décembre, à 163,75 €/t et 50 centimes sur l’échéance de mars à 168,50 €/t.
« On a une parité de change euro/dollar qui nous aide », a commenté un analyste du cabinet Agritel, qui évoquait « une stabilisation qui s’ajuste un peu à la hausse, valable pour le blé et le maïs », alors que l’euro reculait légèrement mercredi face au dollar.
La tonne de maïs, quant à elle, gagnait 25 centimes pour janvier, à 163,75 €/t et ainsi que pour mars, à 165,75 €/t, dans un volume d’échanges anémique de 86 lots, et ce en dépit d’un contexte plutôt favorable, alors que le plus gros compétiteur, l’Ukraine, pâtit toujours de problèmes de chargement.
« En Ukraine, on enregistre une certaine tension sociale à l’approche de l’hiver, faisant suite à une nouvelle probable dévaluation de la monnaie nationale, la grivna. Cela vient s’ajouter aux problèmes de logistique renchérissant les cours des commodities dans le pays », a noté le cabinet Agritel.