La demandeen bons veaux de races à viande reste mesurée, mais le repli de l’offre permet un écoulement plus régulier. Les tarifs restent néanmoins stables.

 

En femelles, le commerce est sélectif, notamment pour les plus légères. Les tarifs des veaux croisés convenables sont stables. Ces animaux se négocient entre 200 à 250 €/tête. Les prix des femelles sont inférieurs de 50 €/tête.

 

Les croisés jaunes et les limousins se vendent entre 350 et 420 €/tête. Ceux dont la conformation est supérieure atteignent 450 à 500 €/tête.

 

Concernant les veaux laitiers, l’activité commerciale reste tendue. Les intégrateurs dirigent le marché faute de concurrence. Les petits opérateurs se mettent dans leur sillage et ne manquent de rien même si les volumes sont en léger repli.

 

L’exportation complète la vente, avec des contraintes de PCR qui entraînent des frais importants par rapport à la valeur du veau. La partie de la Bretagne qui vient de passer en zone réglementée va désormais être concernée par ces frais de l’ordre 20 €/tête.

 

Les gros veaux prim’holsteins se valorisent entre 100 et 120 €/tête. Ces tarifs tombent en dessous de 80 €/tête pour les veaux plus communs. Cela entraîne des tarifs réduits dans les campagnes.

 

L’activité commerciale reste également sélective dans les races mixtes. Les cours des veaux normands, abondances ou montbéliards standard se stabilisent. Les bons montbéliards sont mieux demandés pour cette semaine avec moins d’offre sur les marchés.

 

Les montbéliards standards se vendent de 130 à 160 €/tête et les meilleurs restent valorisés entre 160 et 200 €/tête.