« Il y a peu d’éléments, depuis hier, avec l’euro qui avait bien baissé, cela a permis aux cours d’augmenter un petit peu et cela a fait tenir ces prix-là », commentait un analyste du cabinet Inter-Courtage. Il soulignait par ailleurs la légère remontée des prix du blé d’origine Mer Noire, ce qui « peut être intéressant » pour la compétitivité du blé hexagonal, même si les Français « n’ont pas énormément à vendre ».
Vers 17 h 45 sur Euronext, la tonne de blé reprenait 50 centimes sur les échéances de décembre (162,50 €/t) et de mars (167,75 €/t).
La tonne de maïs, elle, perdait 50 centimes sur janvier à 162,75 €/t ainsi que sur mars à 165 €/t.
Concernant le maïs, le cabinet Agritel mettait l’accent sur « les problèmes logistiques » auxquels l’Ukraine continue d’être confrontée. Il note également que « la demande reste importante », ce qui pourrait être de nature à soutenir les cours des marchandises européennes, même si « la Russie vient en renfort avec plus de 150 000 tonnes affrétées « notamment à destination du Japon, premier importateur mondial ».