« Le marché digère le résultat de l’appel d’offres de l’Égypte hier », commentait à l’AFP un analyste du cabinet Agritel. Le Gasc (autorité d’achat public du blé) a acheté 180 000 tonnes de blé russe et 240 000 tonnes de blé roumain.
« Voilà qui fait disparaître à nouveau du blé dans l’UE », notait cet analyste, qui soulignait par ailleurs que le prix payé a de nouveau augmenté, comme cela est le cas depuis plusieurs appels d’offres, un élément de « soutien » pour les cours.
« Au final, les prix C and F (cost and freight) payés sont entre 3 et 5 dollars la tonne de plus que la semaine passée », note le cabinet Inter-Courtage. « Le Gasc tente de rattraper son retard puisqu’elle a acheté 2,04 millions de tonnes (Mt) jusqu’à présent, contre 2,83 l’an dernier et 2,31 en 2014/2015 sur la même période », ajoute Inter-Courtage.
Vers 17h35 sur Euronext, le blé cotait en hausse de 1 € sur l’échéance de décembre, à 163,75 €/t, et de 75 centimes sur l’échéance de mars à 169,75 €/t, dans un volume d’échanges assez modeste, inférieur à 14 000 lots.
La tonne de maïs progressait elle de 2,5 € sur novembre à 164,25 €/t, et de 1 € sur janvier à 167 €, dans un volume d’échanges de 2 854 lots.