L’Égypte (premier importateur mondial) a racheté hier un peu de blé russe (240 000 tonnes), mais le pays est « largement en retard sur ses programmes par rapport à l’année dernière », commente un analyste de la société Inter-Courtage. « Le marché, à l’image des marchés américains, hésite et ne sait pas trop quoi faire, blé et maïs sont à l’équilibre sans grande nouvelle », notait cet analyste.

 

« Les marchés semblent avoir trouvé sur les niveaux de prix actuels un certain équilibre », note le cabinet Agritel, pour qui « il ressort néanmoins que les blés de qualité sont recherchés, ce d’autant plus que sur la scène internationale les pluies perdurent en Australie et au Canada. Ce qui dégrade les cultures à venir pour le premier et celles en cours pour le second. Cela se traduit également sur les marchés américains par une prime forte sur les cotations de blé de printemps. »

 

Vers 17h00, le blé perdait 75 centimes d’euro, à 159,50 euros sur l’échéance de décembre, et 50 centimes d’euro sur l’échéance de mars à 165,50 euros.

 

Le maïs, quant à lui, progressait de 25 centimes d’euro sur l’échéance de novembre et cotait à 160,70 euros. Mais il restait stable à 164,50 euros sur l’échéance de janvier.