Cette fermeté s’inscrit dans la lignée du petit rebond observé la veille à la Bourse de Chicago, attribué par certains analystes à des prises de position avant la publication des chiffres de l’USDA vendredi.

Le ministère américain de l’Agriculture doit en effet publier des chiffres très attendus à propos de la production de blé cette année et de l’état des stocks de soja et de maïs.

 

« Il y a beaucoup, beaucoup d’appels d’offres qui tombent », notait toutefois un analyste de la société Inter-Courtage, qui espérait que cela permette de stabiliser les prix sur la durée. Le Maroc, par exemple, a réitéré sa demande pour du blé américain. Des appels d’offres de la Tunisie, de la Corée du Sud et du Bahreïn ont également été enregistrés, selon Inter-Courtage.

 

Vers 17 h 30, le contrat de blé à échéance décembre restait stable à 161,50 €/t et celui de mars progressait de 25 centimes à 166,75 €/t. Moins de 10 000 lots avaient été échangés.

 

Le maïs, comme à son habitude, suivait le blé et était inchangé sur l’échéance de novembre à 160,50 €/t et ainsi que sur celle de janvier à 162,75 €/t.