« Le premier indicateur à suivre, c’est l’évolution du baril de pétrole, dans un ventre mou », et qui était même en baisse, mardi en milieu de journée, indiquait un analyste d’Agritel. En cause, l’absence probable d’accord lors d’une réunion informelle des pays producteurs de pétrole à Alger pour geler la production de brut, ce qui aurait permis de faire repartir à la hausse les prix du pétrole et, par là, des oléagineux.

 

Ces derniers servent à fabriquer des biocarburants et leurs cours sont donc souvent liés à ceux du brut. « On ne voit pas tellement de billet de sortie de ce canal entre 40 et 50 dollars le baril, ce qui prive les oléagineux d’un soutien long terme », estimait l’analyste d’Agritel.

 

Le colza pâtit également des récoltes records de soja aux États-Unis, même si la Chine continue d’acheter en quantité.

 

Sur Euronext, à la clôture, la tonne de colza gagnait 1,25 € à 374 €/t, pour l’échéance de novembre, et 50 centimes, à 374,25 €/t, pour celle de janvier. Dans un volume d’échanges faible de 8 000 lots.