« On est vraiment dans le ventre mou, on sait qu’on a des gros stocks », notait un analyste de la société Inter-courtage pour qui « il faudra un pépin climatique majeur pour qu’il y ait un changement de direction des prix ».

 

Un rapport trimestriel américain sur les stocks, qui doit tomber vendredi prochain pourrait donner une direction aux marchés.

 

« Sur la scène internationale, après l’acceptation de l’Égypte de réviser ses exigences en termes d’ergot (maladie du blé, Ndlr), les opérateurs se montrent néanmoins prudents, malgré la vente de 240 000 tonnes par la Russie », notait de son côté le cabinet Agritel.

 

Vers 17 h 50, le contrat de blé à échéance décembre perdait 1,25 € à 160 €/t, et celui de mars perdait 1 € à 165,25 €/t, dans un volume d’échanges bas, de moins de 15 000 lots échangés.

 

Le maïs, toujours suiveur du blé, cotait pour sa part à 161,75 €/t sur l’échéance de novembre (-1 €) et à 163,25 €/t sur l’échéance de janvier (moins 1,25 €).