Dans l’Hexagone, « les agriculteurs font de la rétention » de leur récolte de blé, retardant sa mise en vente dans l’espoir que les prix remontent, tandis qu’en face « les industriels sont aux achats mais ont du mal à se couvrir. Le marché est donc un peu bloqué », explique Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.

 

En parallèle du marché à terme financier, « le marché physique demeure bien calme, toujours à la recherche d’un équilibre en fonction des critères qualitatifs de la récolte de 2016 », analyse le cabinet Agritel.

 

Dans le reste du monde, d’après un analyste, l’Inde pourrait s’apprêter à importer des quantités significatives de blé, ce qui arrive de manière assez irrégulière dans ce pays, l’un des premiers producteurs mondiaux.

 

Du côté du maïs, les prix sont en hausse en raison des inquiétudes sur l’impact de la sécheresse en France. L’établissement public FranceAgriMer estime désormais que 60 % des surfaces sont dans un état « bon à très bon » contre 63 % la semaine dernière (55 % l’an dernier).

 

Sur Euronext vers 17h00, la tonne de blé gagnait 50 centimes sur l’échéance de septembre à 158 euros et était stable sur celle de décembre à 162 euros.

 

Le maïs gagnait 1 euro sur l’échéance de novembre à 162 euros et 75 centimes d’euros sur celle de janvier à 164,25 euros.

 

Sur le marché physique, les prix étaient stables.