L’Égypte, premier importateur mondial de blé, a annulé un appel d’offres, rapportent plusieurs analystes.
« La raison officielle n’a pas été communiquée mais des prix jugés trop élevés peuvent être une explication », estime la société Inter-Courtage dans une note.
Les exportateurs de blé de la Mer Noire (Ukraine, Russie, Roumanie) sont actuellement en pleine offensive commerciale pour écouler leur importante production.
Après les États-Unis, le Canada a annoncé mardi s’attendre lui aussi à une moisson de blé en nette hausse (+ 10,5 % par rapport à 2015), avec une progression particulièrement marquée pour le blé dur.
En maïs, les températures très élevées dans l’Hexagone continuent de stresser les cultures, notamment sur les zones non irriguées. Cela ne permet pas néanmoins aux cours de beaucoup progresser « dans un contexte de concurrence vive sur le marché des céréales fourragères et face à des prévisions de récoltes abondantes en Ukraine », selon Agritel.
Sur Euronext vers 17 h 00, la tonne de blé gagnait 1,25 € sur l’échéance de septembre à 157,25 € et 0,75 € sur celle de décembre à 165,25 €.
Le maïs gagnait 75 centimes sur l’échéance de novembre à 165,50 € et 50 centimes sur l’échéance de janvier à 167,50 €.