Pour le blé, la sévère chute de rendement qu’a connue la France en raison de conditions météorologiques est largement compensée par une production très élevée dans les autres pays producteurs notamment du côté de la mer Noire.
« En maïs, les inquiétudes grandissent dans certains pays comme la France et la Roumanie du fait de la sécheresse », indique Inter-Courtage dans une note.
En France, les températures maximales pourraient atteindre des niveaux critiques sur la bordure maritime du sud-ouest de la France, et « bien que le ministère affiche une estimation de production de 13,5 millions de tonnes, identique à l’an dernier, les opérateurs sont plus pessimistes (13 millions de tonnes) », selon Inter-Courtage.
En Roumanie, les conditions climatiques sont également défavorables et « certains opérateurs prévoient une récolte au mieux équivalente à l’an dernier (8,9 millions de tonnes), et même en baisse de 15 % selon d’autres ». Cependant, « dans certains pays comme la Hongrie, les conditions sont favorables et devraient permettre de récolter 8 millions de tonnes, soit 1,5 million de tonnes de plus qu’en 2015-16 », ajoute cette note.
Sur Euronext vers 18h00, la tonne de blé perdait 2,25 € sur l’échéance de septembre à 160,50 €/t comme et 1,25 € sur celle de décembre à 168,50 €/t.
À la même heure, le maïs était stable sur l’échéance de novembre à 166,75 €/t et perdait 50 centimes sur celle de janvier à 168,50 €/t.