Peu d’éléments nouveaux venaient animer le marché, toujours focalisé sur l’évolution des récoltes en Europe, en particulier sur les craintes concernant la moisson française après le printemps exécrable.

 

Pour le cabinet spécialisé Agritel, « les volumes en repli en France ne pourront pas être totalement compensés par la hausse de production attendue en Roumanie, Italie et Espagne ».

 

La météo semble en revanche favorable au blé en Australie, où les prévisions de production ont été revues en hausse.

 

Sur le plan commercial, tandis que le Japon cherche à acheter du blé américain, canadien ou australien - ses fournisseurs habituels -, la Syrie en a acheté 200 000 tonnes à la Russie par le biais d’un appel d’offres public, signale la société de courtage Inter-Courtage.

 

Sur Euronext vers 17 h 00, la tonne de blé gagnait 0,25 € sur l’échéance de septembre à 160,50 € et retrait stable sur celle de décembre à 163,50 €.

 

Le maïs prenait 75 centimes sur l’échéance d’août à 168,50 € et gagnait 50 centimes sur celle de novembre à 161 €.