Et à moyen terme, « il n’est pas certain que sa mauvaise récolte puisse à elle seule renverser une situation bien lourde », avec d’excellentes productions en vue dans le reste de l’UE, ainsi qu’en Russie, Ukraine et aux Etats-Unis, estime le cabinet Agritel dans une note hebdomadaire.
Les céréaliers français se retrouveraient dans ce cas doublement pénalisés, avec une récolte de moindre qualité plus difficile à exporter et des prix mondiaux bas.
Côté maïs, les prix souffrent en revanche des bonnes conditions météo actuelles, qui laissent augurer d’une bonne récolte à l’automne en France. Aux Etats-Unis - premier producteur mondial -, l’état des cultures est également jugé bon, même si le marché surveille de près les conséquences de la vague de chaleur prévue ces jours-ci.
Sur Euronext vers 16h30, la tonne de blé perdait 1,25 euro sur l’échéance de septembre à 159,75 euros, ainsi que sur l’échéance de décembre à 163,25 euros.
La tonne de maïs perdait 2,25 euros sur l’échéance d’août à 169,50 euros et sur celle de novembre à 161 euros.