Les transactions étaient actives sur les foires de Maurs, le 22 octobre, et de Riom-Ès-Montagnes, le 12 novembre dernier. La première a accueilli près de 1 000 chevaux, et la seconde 300. « Une bonne qualité des poulains et des juments était au rendez-vous grâce à un automne clément », souligne Roger Condamine, président du Syndicat des chevaux de races lourdes d’Auvergne.
Les cours se sont maintenus par rapport aux foires du printemps. La moyenne est de 1,50 à 1,75 €/kg vif pour les poulains et de 1,20 à 1,50 €/kg net pour les juments. De très bons lots de poulains gras se sont négociés à 1,83 €/kg vif. Les cours augmentent globalement de 10 à 15 centimes par rapport à 2014. Les cotations FranceAgriMer témoignent d’un prix moyen national de 2,33 €/kg net entrée abattoir en semaine 47 pour les bons poulains lourds de moins de 24 mois.
Stable en Italie
Pour Roland Privat, négociant dans l’Aveyron, « une demande italienne relativement stable pour une offre française moins conséquente explique la conjoncture actuelle ». De son côté, Jean-Paul Latieule, négociant exportateur dans l’Aveyron, précise que « le marché a repris quelques couleurs mais les volumes d’affaires diminuent, avec une production française et une demande italienne qui baissent d’année en année ». Un avis partagé par Max Dubernard, négociant en Dordogne, qui assure que « les opérateurs italiens et espagnols s’engagent sur un nombre plus limité d’animaux car la viande est difficile à vendre ».
Les exportations françaises de chevaux vivants sont en recul vers leurs principales destinations, le débouché italien restant le plus stable. La consommation de viande chevaline continue de baisser en France. Les volumes achetés par les ménages chutent de 11,6 %, pour un prix moyen d’achat de 15,70 €/kg en hausse de 4 % sur les premiers mois de l’année 2015 par rapport à 2014, d’après les chiffres de FranceAgriMer.