Le mercredi 9 septembre de 11 h 15 à 12 h 15, une conférence sur les produits de biocontrôle est organisée sur le salon, car en matière de protection des plantes, de plus en plus de solutions sont proposées aux agriculteurs. Ces produits sont fabriqués à base de macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques ou substances naturelles. Plus simplement, on peut citer les trichogrammes contre la pyrale du maïs, le phosphate ferrique contre les limaces, ou le Conothyrium minitans (Contans WG) contre le sclérotinia...

UNE RECHERCHE BOOSTÉE

Utilisant des mécanismes naturels, ils sont répertoriés dans une liste Nodu vert et ne comptent pas dans l'IFT (indice de fréquence de traitement). D'où un intérêt grandissant de la part des agriculteurs... et donc des firmes phytos.

En 2013, ce marché représentait 5 % du marché de la protection des plantes en France, soit 100 M€. Si cela peut paraître encore peu, la progression de ce marché est estimée de 15 à 20 % par an. C'est conséquent. Les firmes investissent en masse sur ce secteur en recherche et développement dans leurs propres labos ou en achetant des sociétés spécialisées. D'ici à 2020, ce marché devrait sans peine atteindre 15 % de la protection des plantes. Seul hic, le manque d'offres de ces solutions en grandes cultures. Mais une évolution de la réglementation attendue prochainement devrait favoriser le développement de produits. La préparation des dossiers d'évaluation et de demande d'autorisation devrait être simplifiée pour les firmes, et les délais d'homologation seront raccourcis. Si on compte sur une recherche en ébullition, pour sûr, on devrait compter très bientôt de nouvelles solutions en grandes cultures.