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Note concernant toutes les fiches DJA
Ces fiches « installation » ont été validées de manière informelle par la DG Agri de la Commission européenne. Bruxelles ne les validera « officiellement » pas avant l'automne 2015. Il faut les prendre avec d'autant plus de précautions que dans la plupart des régions, elles doivent encore être mises en délibération (dans l'été). Toutefois, ces précautions n'empêchent pas les procédures d'installation de suivre leur cours et l'Etat et les collectivités locales de financer les projets (avances que Bruxelles doit rembourser une fois les PDR officiellement validés).
PCAE – DJA – Interview – Carte
Interview de Christian Decerle, président de la chambre régionale d'agriculture
Avec un président du conseil régional, vétérinaire de formation et ancien ministre de l'Agriculture (François Patriat) et un adjoint lui-même agriculteur (Jacques Robillard), la profession n'avait pas à craindre d'être incomprise. « Pour autant, les discussions ne sont pas toujours faciles », témoigne Christian Decerle, président de la chambre régionale d'agriculture de la Bourgogne. Les conseils régionaux doivent s'approprier un nouveau métier et elles le découvrent dans sa complexité. Heureusement, comme dans la plupart des régions, la Draaf et/ou la DDT ont apporté un soutien déterminant. « Toutefois, le temps du rodage est long et l'inertie pesante pour les porteurs de projets (bâtiments d'élevage, chais...). » Sur le fonds des mesures, Christian Decerle se dit relativement satisfait du volet PCAE. « C'est la première fois que dans la région, la filière avicole est rendue éligible aux aides bâtiments. C'était une demande forte du secteur. Et, la revalorisation de l'enveloppe globale devrait permettre que tout le monde soit servi par rapport à nos prévisions ».
Du côté des MAEC, les discussions sont plus compliquées, notamment parce que les règles européennes et nationales sont complexes et que les régions en rajoutent souvent une couche. « On sent les agriculteurs découragés. Tous ceux qui ont perdu la PHAE (400 élevages en Bourgogne dont la moitié en Saône-et-Loire), boudent la nouvelle MAEC herbe. Le cahier des charges est trop contraignant : comment peut-on s'engager sur la présence de telle ou telle herbe à six ans ! »