Les conditions climatiques de 2014, très humides et chaudes, ont provoqué une forte pression des maladies sur blé tendre. Une des plus fortes depuis 2000. Entre la septoriose et les rouilles jaune et brune, Arvalis a compté une nuisibilité moyenne nationale de 27,2 q/ha. Les rouilles menacent également la prochaine campagne.

Cette année, 65 % des surfaces de blé tendre ont été traitées avec des SDHI, contre 58 % l'an dernier. Les parcelles qui ont reçu deux fois ce type de spécialités ont légèrement diminué, pour passer de 5 à 4 %. Ce qui montre que les préconisations de l'institut sont bien suivies : ne pas utiliser plus d'un prochloraze, d'une strobilurine et d'un carboxamide par campagne. « Diversifier les modes d'action et les substances actives reste un des moyens les plus sûrs de ralentir la pression de sélection », rappelle Arvalis.